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Kaena S. Majinai [Terminé]

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Kaena S. Majinai [Terminé] Empty
MessageSujet: Kaena S. Majinai [Terminé] Kaena S. Majinai [Terminé] EmptyMar 5 Juil - 12:40

« Kaena Suri Majinai »

    Kaena S. Majinai [Terminé] Nana01
    © ICONS : Nana Osaki
    SURNOM(S) : Nana.
    AGE : 65 ans, mais environ 30 d'apparence.
    RACE : Succube.
    GROUPE : Esclaves.
    SEXUALITÉ : Bisexuelle.
    POUVOIR : Aucun.

« Tout le monde est différent »



© Nana Osaki
Description Physique
"Aucune grâce extérieure n'est complète
si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme
une lumière mystérieuse sur la beauté du corps."
Victor Hugo


Les gens vieillissent, grandissent, changent. Kaena ne fait pas exception à la règle. Quand elle était enfant, la jeune fille était perpétuellement envahie d'une joie de vivre telle que ses grands yeux rubis scintillaient sans cesse. Elle était dotée d'une silhouette fine mais tout de même assez charnue, pile le poids idéal. Et elle possédait une longue chevelure ondulée d'un noir de jais, faisant ressortir sa peau blanche.
Cependant, les épreuves que la jeune succube à put subir on engendré une évolution qui n'aurait jamais vu le jour sans les événements qui marquent à jamais son passé.
Peu après la mort de son père, Kaena se coupa les cheveux. Un moyen pour elle de faire son deuil, de ne plus trop penser à son père qui avait l'habitude de l’appeler "Ma petite Princesse" en caressant sa douce chevelure. Elle grandit aussi, atteignant le mètre soixante-dix, mais ne prit pas de poids, ce qui lui donne maintenant une apparence frêle et fragile. Sa peau devint encore plus blanche, son regard se chargea d'une haine apparente qui durcit de reflets d'ébène ses iris. La jeune fille se fit tatouer une fleur de lotus sur le bras gauche, en souvenir de sa défunte mère. Quant à son style vestimentaire, on peut le qualifier de punk ou d'une connerie du genre car en effet, si Kaena s'habille ainsi ce n'est pas pour se donner un style, mais parce qu'elle se sent bien dans ses vêtements un peu trash. Coté atouts féminins, même si avec son carré qui encadre son visage et sa petite poitrine elle ne parait pas tellement féminine, une aura de charme entoure la jeune femme, surement grace à sa nature de succube et fait qu'elle est dotée d'une attirance animale naturelle. La jeune femme garde aussi comme souvenir de ses dépressions, de nombreuses cicatrices sur l'interieur de ses poignets.





© Nana Osaki
Description Psychologique
"Jamais la psychologie ne pourra dire
sur la folie la vérité, puisque c'est la folie
qui détient la vérité de la psychologie."
Michel Foucault

Ce qui fait ce que nous sommes, ce sont non pas nos actes, mais notre passé et les conséquences qu'ont eut les actes d'autrui sur notre personne. Enfant, la jeune Kaena était d'une joie de vivre plus qu'apparente. Elle adorait ses parents, aimait son frère plus que quiconque. Elle avait toujours un sourire éclatant pour orner son visage de poupée. Et cela aurait surement duré ainsi sans ce qu'elle dut traverser.
Le caractère de la jeune fille changea radicalement le jour de la mort de son père. Elle devint craintive, fragile, effrayée par tout. Cependant, elle continuait de paraitre forte pour aider sa mère et ne pas trop peser sur son frère. Seulement, une fois qu'elle et son frère se retrouvèrent chez leur grand-mère, la force qu'elle s'efforçait de montrer s'écroula, emportant la jeune femme avec elle dans une profonde dépression. Le déclic qui lui permit de se sortir de cet état, fut l'assassinat de Makino. Après cela, la jeune Kaena connue une période étrange où, d'abord sans émotion aucune, comme une coquille vide, elle recommença a sourire quand elle se retrouva chez le père de leur mère. Mais de nouveau les ennuis débarquèrent et bousculèrent tout.
La suite de sa vie ne fut pas plus rose et tout cela donna la Kaena d'aujourd'hui. Rebelle, impétueuse, détestant plus que tout l'autorité. Un véritable animale sauvage, farouche, c'est un vrai défi que de vouloir la dompter.




© Nana Osaki
Histoire
"Le reniement du passé est une funeste attitude.
Et pour lutter contre le présent et créer de l'avenir,
le passé est souvent l'arme la plus efficace."
Julien Green


« Je m’appelle Kaena Suri Majinai, et je suis née le 5 novembre 1946, à Hokkaido, au Japon. Si mon existence charnelle ne commence que ce jour d’automne, mon histoire elle, prend ses racines bien avant.

Ma mère s’appelait Anastasia Dinitrostov, c’était une succube qui vivait dans le manoir immense de la famille Dimitrostov, près de Moscou. Dans ce manoir, vivait chaque membre de la famille, tous des incubes de sang pur.
Les parents d’Anastasia étaient très peu présents, toujours en sortie ou en voyage ; quant au frère et à la sœur de cette dernière, plus âgés qu’elle, ils ne s’intéressaient guère à leur sœur. Dans cette situation (financièrement plus qu’aisée) Nicolaï, le grand-père d’Anastasia, était le seul de ses parents qui s’occupait vraiment d’elle, et qui l’aimait. Comme tous les membres de la famille, la succube reçut une éducation exemplaire, notamment en musique où elle devint une virtuose respectable, jouant du violon à la perfection.
Mais Anastasia ne supportait plus cette vie, elle étouffait dans ce manoir pourtant immense. Désireuse d’exotisme, elle sortait en cachette pour jouer du violon dans les rues de Moscou. C’est là, qu’elle Le rencontra.
Mon père était originaire du Japon et s’appelait Kanon Majinai. Je ne sais pas grand chose de sa vie. Lui aussi incube de sang-pur, il fut élevé par sa mère dans un grand respect des femmes. Avec une situation moyenne et ne voulant pas être un poids pour sa mère, il finit par quitter le Japon pour voyager à travers le monde, voulant goûter aux femmes de toutes les régions. C’est comme çà, qu’il La rencontra.
Ce fut dans une ruelle Moscovite qu’ils se rencontrèrent, en 1938. Anastasia jouait du violon, affublé d’un épais pull de laine pour qu’on l’écoute sans la regarder. Kanon flânait en cherchant sa prochaine victime. Envoûté par la musique, il s’approcha d’Anastasia. Qui a dit que le coup de foudre n’existe pas chez les incubes ? Au premier regard, chacun sût qui était l’autre, chacun sût que l’autre allait devenir l’Un.
Même s’ils étaient fous amoureux, cela n’entravait en rien leur nature, et ils s’amusaient souvent ensemble, épuisant parfois leurs victimes jusqu'à la mort. Toujours désireuse de quitter les Dimitrsotov, Anastasia n’hésita pas une seconde quand Kanon lui proposa de rentrer avec lui au Japon. Provocant alors la foudre de sa famille, la succube s’enfuit avec son amoureux en 1939, pour Hokkaido. Leur vie s’établit alors paisiblement, tournant autour du sexe et des petites attentions affectueuses de la vie de couple. D’ailleurs, les deux tourtereaux se marièrent au printemps 1941. Anastasia tomba enceinte en mars 1946, et neuf mois plus tard naissait une belle paire de jumeaux. D’abord naquit Kimiya Schuichi, mon grand-frère. Trois minutes plus tard, je le rejoignais.

Aussi loin que je me souvienne, nous n’avons jamais manqué de rien avec Kimi. Il faut dire que Nicolaï, soucieux que sa petite-fille et sa famille soit heureuse, avait offert une généreuse somme d’argent, ainsi nous jouissions d’une situation aisée et enviable.
Peu étonnant de la part de jumeaux, Kimiya et moi ne supportions pas d’être séparés ne serait-ce qu’une seconde. Cela se calma avec le temps mais nous restions tout de même très proches. Proches jusqu’à l’inceste mais cela ne choquait ni papa ni maman, alors nous trouvions cela parfaitement normal. De surcroît, nos jeux sexuels, en plus de nous entraîner pour notre vie future, nous rendaient étrangement heureux et dociles. Ainsi, nous ne faisions jamais de caprices, n’allions jamais mal. Tout allait pour le mieux.
En 1970, tout bascula. Nous avions 24 ans à cette époque (une douzaine d’années physiquement). Avec papa et Kimi, nous étions allés au zoo de Yotako pour la journée. Papa m’avait acheté un sorbet au fruit de la passion, et avec Kimi nous avions bien rit devant la cage d’un panda un peu trop paresseux. Quand nous sommes rentrés, quatre hommes se trouvaient dans le salon, et à leurs visages je sus qu’ils n’étaient pas japonais. Avant même que nous n’ayons put protester, ils se jetèrent sur nous. L’un immobilisait Kimi, l’autre me tenait d’une poigne de fer alors que les deux autres retenait papa. Au début, ils parlèrent dans une langue que je ne reconnus pas. Puis, je compris. C’était du russe, la langue maternelle de maman, dont Kimi et moi connaissions quelques bases, mais rien de plus. Alors que papa se débattait, celui qui était sans doute le chef attrapa le katana qui était accroché au mur et lui enfonça brutalement dans le ventre. Je ne sais pas ce qui fut le plus terrible… Le sang paternel qui inonda le sol, le cri fraternel strident qui déchira l’air, ou les rires gras et moqueurs des hommes à la vue de mon haut-le-cœur. L’auteur de cet acte sanglant posa alors une question : « Où-est Anastasia ? »
C’est à ce moment là, que je me suis mise à adorer les fleurs. Maman avait trouvé un petit boulot de fleuriste à mi-temps, ce qui expliquait son absence aujourd’hui, et j’en remerciais avidement le ciel même si je ne croyais pas en dieu. Papa ne répondait pas aux questions, et fut donc torturé sous nos yeux. A chaque refus de coopérer, le chef lui sectionnait un doigt. Kimiya m’avait ordonné de fermer les yeux, ce que je fis volontiers. Mais avoir les yeux clos n’empêchait par l’odeur du sang de me monter au nez, ni les hurlements de mon père et les sanglots de mon frère de déchirer mes tympans. Mes yeux ne restèrent pas fermés longtemps. Une injonction de Kimiya me fit sursauter et ouvrir automatiquement les paupières. Le katana –une action ne m’avait jamais parut aussi longue- trancha la tête de papa qui, alors que le corps s’effondrait dans une mare de sang, roulait jusqu’à nos pieds. Je ne pensais pas que je pouvais vomir autant. Je ne pensais pas que Kimiya pouvait hurler si fort. Le temps semblait s’être arrêté.
Un coup. Deux coups furent frappés à la porte. La voix de Monsieur Takashi, le voisin, retentit. Fermée de l’intérieure, il ne put ouvrir la porte à mon appel au secours. Après m’avoir asséné une gifle monumentale sous les protestations de Kimiya, les russes disparurent soudainement. Kimiya se rua sur moi.
Ce fut ainsi, blottit l’un contre l’autre et pleurant à chaudes larmes, que les policiers nous trouvèrent après avoir défoncé la porte. A partir de ce moment là, tout est flou… Jusqu’à l’arrivée de maman.
Elle débarqua quelques minutes après les policiers et.. Hurla, pleura. Fut même violente avec eux. Ces derniers décidèrent de la placer à l’hôpital pendant la nuit, lui administrant un calmant. Pendant ce temps, Kimi et moi fûmes placés dans un centre d’accueil. Ceci dura deux ou trois jours, je ne sais plus vraiment. Puis nous pûmes rentrer. Enfin, maman voulut déménager, et je la compris. Je ne supportais plus cet appartement. Kimiya non plus.
Nous nous sommes installés dans une petite maison à la campagne. Il y avait une mare où maman faisait pousser des lotus. Mais cela se voyait, elle souffrait. Nous aussi, et nous souffrions davantage de la voir ainsi. Cela dura deux ans. Deux ans pendant lesquels Kimiya et moi nous occupions d’elle du mieux possible. Mais cela ne suffisait pas, elle était devenue trop fragile. Et je ne m’en rendais pas compte, mais cette fragilité se répercutait sur moi, et j’allais bientôt en subir les conséquences.

Un après-midi de l’hiver 1972, nous reçûmes une visite inattendue. Maman dormait encore, Kimiya vaquait à ses occupations alors que je lisais tranquillement dans le salon, près de la cheminée. La cloche sous le perron tinta et je reposais Baudelaire sur le guéridon avant d’aller ouvrir. Je me trouvais alors nez-à-nez avec une femme dont l’âge était incertain, et dont l’aura inquiétante m’intimidait fortement. Elle se présenta comme étant Makino Majinai, la mère de papa, notre grand-mère. Inquiète, j’appelais Kimiya qui était je ne sais où, mais ce fut maman qui descendit. A ce moment là, Makino –je ne l’appelais grand-mère que sous la contrainte- se jeta sur maman et bien que j’essayais de l’empêcher, l’enferma dans la cave.
Quand Kimiya rentra à la maison, le sourire qui flottait sur ses lèvres s’effaça. Makino fut très claire avec nous : nous allions la servir, nous occuper d’elle, ou sinon elle tuerait maman. Elle accusait cette dernière d’être responsable de la mort de son unique fils. C’était une femme –enfin une succube- triste, je le conçois, mais elle n’avait aucune raison pour agir comme elle le fit…
Kimi et moi avions aménagé la cave en chambre pour que maman soit plus à l’aise – même si avec tout les médicaments que lui administrait Makino, elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se passait. Enfermée dans son chagrin et sa folie, elle ne faisait que penser à son mari, oubliant tout le reste, jusqu’à sa nature. Il va sans dire que Kimiya était le plus fort de nous deux, ma fragilité m’avait fait tomber dans une profonde dépression et sa force me permettait de survivre. S’il n’avait pas été là, je serais morte.
Peu à peu, notre réserve d’argent s’épuisa. Makino refusait de travailler et compte tenu de notre nature, elle se mit à nous « prêter » à des gens qui en échange d’un peu de plaisir lui donnait de l’argent. Nous n’avions alors physiquement que quinze ans (trente en réalité, ce qui correspond tout de même à un très jeune age pour des incubes) et cela plaisait beaucoup à la clientèle. Il faut aussi dire que Kimiya et moi avons toujours été d’une beauté époustouflante. Cela dura encore un an. Jusqu’à la mort de maman.
Nous revenions d’une soirée où Kimiya et mois avions dût participer à divers jeux sado-masochistes, c’était l’aube et Makino dormait encore. J’allais apporter le petit déjeuner à maman quand je vis Kimiya sortir de la cave en refermant doucement la porte derrière lui. Le teint encore plus pale que d’habitude, il me fit un petit signe négatif de la tête. Il n’en fallut pas plus. Le plateau tomba au sol et alors que je me ruais vers la porte, Kimi me retint. Une main sur la bouche pour m’empêcher de crier, l’autre caressait ma nuque alors que de nouveau, nous pleurions l’un contre l’autre la mort d’un parent.
Nous restâmes ainsi quelques minutes, le temps de nous calmer. Puis, sans même nous concerter –sûrement grâce à ce lien magique qui relie les jumeaux- nous savions ce que nous allions faire. Kimiya monta à l’étage. J’entrais dans la cave. Réprimant un haut-le-cœur –ainsi que mes larmes- je m’approchais de maman. Elle était magnifique… Un ange en train de dormir. J’essuyais la mousse qui tachait ses lèvres dans un silence religieux, uniquement troublés par des bruits étouffés venant de la chambre au dessus. Je la lavais, puis lui enfilait sa robe préférée, une rouge, avant de brosser soigneusement ses cheveux. Elle retrouvait sa beauté d’antan, semblait apaisée pour la première fois depuis longtemps. Je fermais les yeux, l’imaginais en train de retrouver papa.
Kimiya me rejoignit et nous la transportâmes à coté de la mare. Je lui embrassais le front une dernière fois, et laissait à Kimiya le soin de l’enterrer dignement alors que je revenais vers la maison. Prenant les réserves d’argent et quelques objets que nous pourrions revendre, j’aspergeais ensuite chaque pièce d’essence. Soigneusement. Je montais à l’étage et faisait de même pour les chambres. Le dernier bidon inonda généreusement le corps révulsé de Makino. Mes yeux étaient étrangement secs alors que je sortais de la maison. Je fis quelques pas, dessinant un dernier filet d’essence sur le sol, comme la mèche d’une bombe. Les pas de Kimiya arrivaient doucement vers moi alors que j’allumais une cigarette. Sa main se posa sur mon épaule dans une douce pression. Nous restâmes ainsi un petit moment, et juste avant que ma cigarette ne se termine, je la laissai tomber au sol. La mèche d’essence s’embrasa. Courue jusqu’à la maison. Les flammes dévorant l’habitation furent ma dernière vision de cette année 1975. Nous avions l’apparence, la fragilité, d’adolescents de dix-sept ans.

Peu après cette aventure -ou mésaventure suivant le point de vue- les jumeaux se firent recueillir par Nicolaï, le père de leur mère, donc leur grand-père. Ce recueillement signa le début d'un havre de paix bien mérité pour les deux enfants. Durand cette douce période, Kaena retrouva sa bonne humeure d'enfance. Alors que son frère prenait des cours avec Nicolaï, la jeune fille se mit également au violon en suivant les mêmes leçons que sa mère. En parlant de sa mère, elle se fit d'ailleurs un tatouage en sa mémoire, une fleure de lotus sur le bras gauche.
Cela dura quelques années, et leur fit le plus grand bien. Les jumeaux se retrouvèrent plus proches que jamais. Mais cela ne dura pas longtemps, de toutes façons, leur bonheur ne durait jamais guère plus de quelques années...De son coté la soeur de Makino, Mahomi, reçut le déces de sa soeur comme une déclaration de guerre. Elle se mis à la recherche des jumeaux et ne tarda pas à les trouver bien qu'ils fussent en Russie. Cela se passa un soir d'hiver. Kimiya s'entrainait à l'escrime avec Nicolaï alors que Kaena discutait gaiement avec l'une des bonnes d'une recette de cuisine.
Une explosion retenti dans le hall d'entrée où les membres de la famille Dimitrostov présent au manoir se hatèrent, y compris les jumeaux. Mahomi se trouvait au milieu du hall dévasté, une expression de haine sur le visage. Kaena ne l'avait vu qu'une seule fois, dans le regard de Kimiya avant qu'il ne tut Makino. Dès la seconde où leur regard se croisèrent, une autre explosion retentit. L’énorme chandelier pendant au plafond se décrocha et s'ecrasa au sol dans un bruit assourdissant. Ce fut comme le signal. La bataille s'engagea alors. Cependant, il fut pour Kaena impossible de dire combien de temps elle dura. Au bout de quelques minutes, elle reçut un violent coup au niveau de la tempe et s'écroula sur le sol froid.


Quand Kaena se reveilla, elle se trouvait dans une sorte de cave puant la moisissure et terriblement humide. Les vêtements en lambeaux, elle avait du sang séché sur le cou et la poitrine. Elle essaya d'ouvrir les yeux mais dès qu'elle le fit, une douleur atroce la fit hurler en tituber alors qu'elle essayait de se mettre debout. La gorge pleine de poussière, l'empecha de parler correctement, elle ne put laisse echapper qu'un rale rauque alors qu'une porte grinçait non loin d'elle. Des bruits de pas, deux personnes, dont une femme. Elle la reconnue à la voix, c'était Mahomi.
- Regardez ce beau produit, bon elle est un peu sale mais cela s'enlève facilement vous savez. C'est dommage, vous seriez arrivé plus tôt vous auriez put avoir un beau lot, mais j'ai vendu son frère jumeau il y à trois jours.
- Ce n'est rien, je la prend tout de même.

La seconde voix était une voix d'homme avec un accent anglais, elle était plutôt douce et Kaena crut un percevoir une note de pitié.. Ou de dégout. Elle commença à se debattre en sentant une aiguille s'enfonçer dans son bras, ne pouvant pas hurler, et retomba dans un sommeil profond.

De nouveau, pour la énième fois, Kaena se reveilla dans un lieu qu'elle ne conaissait pas. Mais sensiblement différent du précédent ceci dit. Elle se trouvait dans un lit moelleux, se sentait encore engourdie mais n'avait plus mal nulle part excepté aux yeux qu'elle ne réussi toujours pas à ouvrir.
- Vous vous sentez mieux ?
Kaena sursauta en entendant cette douce voix masculine, celle de la cave. Une main chaude se posa sur sa joue alors que la voix reprenait :
- Ne vous en faites pas, vous êtes en sécurité maintenant, vous avez eut beaucoup de chance de tomber sur moi... Je m’appelle John, je vais bien m'occuper de vous.
Depuis combien de temps ne lui avait-on pas parlé comme ça ? Si elle avait put pleurer elle l'aurait fait, mais elle fut secouée de douloureux sanglots sans larmes en serrant la main de l'inconnue contre elle. Encore dans sa naïveté d'enfant, elle crut avoir trouvé la liberté, le bonheur. John était un comédien anglais, il était gay et vivait dans un appartement de luxe avec son compagnon Marc. Il avait trouvé Kaena par des rumeurs dans son entourage. Dès qu'il l'avait vue, il avait sut que s'il avait dut aimer une femme, ç'aurait été elle. Sa fragilité lui fendit le coeur et il la récupera malgré la somme à débourser, il ne pouvait pas la laisser aux mains de n'importe qui... Il la considéra dès lors comme sa fille, et elle se rapprocha très vite de lui. Un seul hic persistait : Marc. Il ne supportait pas la présence de la jeune femme et la battait régulièrement, provocant des disputes fréquentes avec John. Kaena ne le supportait pas. Elle ne supportait pas d'être la raison de ce conflit et une nuit, elle prit quelques affaires et s'enfuit, ne laissant derrière elle qu'une lettre pleine d'amour et de gratitude pour son second père.
Après cela, pour survivre dans tout les sens du terme, la jeune femme trouva un travail dans une boite de strip tease. Elle se mit à se droguer également, pour fuir cette réalité qui la poursuivait : Elle ne reverrait jamais son frère. Jamais, elle ne serait heureuse...


Alors qu'elle finissait une longue nuit de travail, la jeune femme ouvrit la porte de son appartement. Un eclair de lumière blanche l'aveugla et lui tira un cri. Laissant tomber sa cigarette pour se cacher le visage, elle finit par écarter les doigts. Elle était dans un appartement, mais ce n'était pas le sien. Et dehors, il faisait jour alors que la seconde d'avant il faisait nuit noire...
Le cauchemar ne faisait que commencer.




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MessageSujet: Re: Kaena S. Majinai [Terminé] Kaena S. Majinai [Terminé] EmptyMar 5 Juil - 20:25

Tagazokpwet et rebienvenue admin qui ne veux pas s'auto validée XD Ben moi je te valide !
ça fera 30€ *enclume*
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MessageSujet: Re: Kaena S. Majinai [Terminé] Kaena S. Majinai [Terminé] EmptyMar 5 Juil - 20:32

Merci (a)
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