~ J’ignore quel est ton nom mais je te désire, aime, et acquiers. Tu n’es qu’un rien mais moi, je te tiens. ~

Nom : Venus. Prénom : Gabrielle, Aphrodite. Surnoms : Gaby, Gab. Age : 20 ans en apparence. Race : Déesse de l’Amour et du Plaisir. Pouvoir : Contrôle des Saisons. Orientation sexuelle : Bisexuelle. Groupe : Dieux. Habitation : Là où il y a un lit, je suis. Avatar : Luka Megurine Je suis : Gourmande Joueuse Susceptible Douce Séduisante Jalouse Possessive Généreuse Intelligente Nymphomane Rancunière Attentionnée Têtue Intelligente Romanesque

« Vous me prenez pour le Diable ? » - « Vous en avez la beauté, Mademoiselle. »

Pour vous obliger à lire mon histoire pour connaître mon physique, ce dernier est glissé dans celle-ci. ~

« Pour comprendre que la jalousie charnelle est une idiotie, il faut avoir été libertin. »

Pour vous obliger à lire mon histoire pour connaître mon caractère, ce dernier est glissé dans celle-ci. ~

« Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

C’était une magnifique journée. Le soleil brillait et Thanatos, dieu de la Mort, avait décidé de rendre visite à Eros, dieu de la vie et accessoirement de l’amour. En effet, malgré leur job assez contradictoire, les deux divinités s’entendaient à merveille. Il fallait bien cela pour qu’un équilibre entre la vie et la mort existe. Thanatos avait emmené avec lui Crowley et Darkness, ne préférant pas laisser ces deux-là sans surveillance.
Les divinités et leur descendance profitait donc d’une paisible journée à la plage dans la dimension d’Eros. Ce dernier discutait tranquillement avec Thanatos, allongés dans le sable alors qu’ils sirotaient des cocktails. Darkness, comme à son habitude, faisait le fou : et vas-y que je roule dans le sable, vas-y que je saute dans les vagues, vas-y que je me cogne contre un cocotier ! Quant à Crowley, il était au bord de l’eau et se divertissait à regarder les vagues, l’écume.
En parlant d’écume… Crowley fronça les sourcils en penchant la tête sur le côté. Alors qu’une vague refluait vers l’océan, une écharpe d’écume restait sur le sable. Et contrairement à d’habitude, elle ne disparaissait pas, et semblait même bouger légèrement. Le jeune homme –alors d’une apparence de quatorze ans- s’approcha de cette masse d’écume qui s’illuminait de quelques reflets rosés sous les rayons du soleil. Il passa le bout de ses doigts sur le bord de la masse, et la traversa en finissant par rencontrer la surface rugueuse du sable. Puis, curieux, il enfonça toute sa main dans l’écume, revenant vers le centre de la masse quand il rencontra quelque chose de plus dur que l’écume, plus mou que le sable, et surtout plus doux que tout ce qu’il avait put toucher jusqu’à présent. Se servant de ses mains comme d’une pelle, il enleva alors toute l’écume pour découvrir le corps d’une enfant. La peau aussi blanche que la porcelaine, elle possédait une longue chevelure rose qui encadrait un visage d’ange.
Crowley ouvrit de grands yeux surpris, fascinés, et il se relevant, appelant Darkness qui déboula en courant comme un dératé. Ce dernier, un bâton à la main et l’air sceptique, titilla la chose avec une moue dubitative.

- C’est quoi cette chose ?!
- Mais arrête avec ton bâton tu vas lui faire mal !

C’est à ce moment que l’enfant, qui ne semblait pas avoir plus de huit ans, ouvrit une grande paire d’yeux aussi bleus que l’océan duquel elle venait d’émerger. Un grand sourire étirant ses lèvres, elle sauta sur Darkness en riant, le faisant tomber au sol alors que ce dernier s’écriait :

- Eh oh t’es qui toi ? Lacheuh meuwouaaah !

Vexée, la fillette le repoussa en lui tirant la langue, les yeux embués de larmes alors qu’elle se blottissait contre Crowley en pleurnichant, vraiment triste d’être repoussée.

- Haaan il est méchant avec moi !

Rougissant alors violemment, Crowley la serra dans ses bras, totalement sous le charme de cette petite fille si belle, et en profitant également pour la toucher un peu partout de ses mains baladeuses alors que la fillette riait aux éclats.

- Oh qu’est-ce qu’elle est mignoooooneuuuuh !

Alertés par ce rafus, Thanatos vint voir ce qu’il se passait et ce qui rendait ses fils aussi bruyants.

- Allons les garçons qu’est-ce que vous fabriquez encore ?

C’est alors que les yeux du dieux se posèrent sur la fillette aux cheveux roses, entièrement nue, et qui faisait une adorable moue boudeuse en tirant la langue a Darkness avant d’embrasser généreusement Crowley sur la joue.
Curieux, Eros vint également voir de quoi il en retournait et il éclata d’un rire joyeux quand la fillette lui sauta au cou en s’exclamant : PAPA !
Toujours aussi joyeusement, Eros se tourna vers Thanatos et lui annonça avec fierté :

- Mon cher ami, je te présente Gabrielle. C’est elle qui prendra la relève d’Aphrodite, tu n’es pas sans savoir que cette dernière ne vas pas tarder à prendre sa retraite ! Elle est donc ma fille cadette ! Gabrielle, voici Thanatos. Et…

Eros se retourna vers Crowley et Darkness qui regardèrent la scène d’un air abasourdis, alors que Thanatos s’amusait de la réaction de ces fils. Gabrielle se détacha des bras de son père pour retourner s’accrocher à Crowley.
Les deux divinités échangèrent alors un regard sous-entendu et ce fut Thanatos qui annonça la nouvelle à ses fils.

- Crowley, Darkness, voici Gabrielle, votre sœur.

Un silence étonné suivit les paroles de Thanatos, et fut brisé par la voix fluette de Gabrielle qui s’amusait avec les doigts de Crowley.


– Alors tu es aussi mon papa ? demanda la fillette à Thanatos, un peu perdue.
– Tu n’as qu’à m’appeler tonton !
– Oooooh mon bout d’chouuuuu !

Sous le regard ébahis de Darnkess, Crowley –a qui il avait fallut un temps de réaction- se mit à serrer tendrement sa sœur contre lui en la couvrant de baisers, alors que les adultes les regardaient en riant, se délectant de cette scène peu commune.

C’est ainsi que naquit Gabrielle Venus.











Le temps est une chose aléatoire chez les Dieux, et il impossible de dire avec précision combien de temps il s’écoula avant le jour où Gabrielle se fit convoquer dans le bureau de son père, en compagnie de sa grand-mère Aphrodite. Les deux divinités discutaient paisiblement autour d’un plateau de raisin quand Gabrielle frappa à la porte. Elle avait l’apparence d’une enfant de dix ans, mais sa beauté égalait alors largement celle de sa grand-mère, et tout ses cousins et ses frères lui couraient après dans toutes les dimensions.
Gabrielle entra dans la pièce et se dirigea vers son père auquel elle fit un tendre câlin, et elle déposa un baiser sur la joue de sa grand-mère. Cette dernière posa alors sa main sous le menton de sa petite fille. Intimidée, Gabrielle baissa le regard alors qu’Aphrodite la dévisageait. Elle finit par se retourner vers son fils Eros avec un sourire :

- Je te félicite mon cher fils, elle est magnifique. Elle sera parfaite.

La jeune fille tourna un regard inquisiteur vers son père qui l’invita à venir sur ses genoux. Elle s’exécuta, et c’est en lui caressant les cheveux qu’Eros lui dévoila le but de son existence, ce pourquoi elle vivait.

- Ma petite princesse... Tout comme chacun de nous, comme chacun des dieux qui existe, tu as une spécialité. Tout comme ton grand-père Cronos contrôle la fuite du Temps ; tout comme ton cousin Ares est le dieu de la Guerre ; tout comme ta cousine Athéna est la déesse de la Sagesse ; et tout comme ta grand-mère Aphrodite est la déesse de la Beauté… Toi ma chérie, tu es la déesse de l’Amour et du Plaisir.

Gabrielle resta silencieuse un petit moment et finit par regarder sa grand-mère d’un air solennel, avant d’annoncer d’une voix majestueuse.

- C’est avec honneur que je prendrais votre relève, grand-mère. Et je ferais tout pour ne pas vous décevoir.

Avec un sourire tendre et les larmes aux yeux, Aphrodite ouvrit les bras dans lesquels Gabrielle se blottit en délicatesse, alors que sa grand-mère murmurait avec émoi sous le regard ému d’Eros.

- Je suis fière de toi ma chérie.

Après un petit silence gêné de la part de la jeune déesse, celle-ci demanda dans une grimace, et avec toute l’innocence de sa jeunesse :

- Mais qu’est-ce que c’est l’Amour ?

C’est ainsi que l’apprentissage de Gabrielle commença. Trop jeune pour le sexe, elle commença par apprendre ce qu’était le sentiment d’aimer. Les bons côtés comme les mauvais : ce que les hommes feraient par amour, les exploits qu’ils accompliraient pour les yeux de leurs belles et les poèmes qui feraient l’éloges de maintes femmes ; les guerres que les hommes déclencheraient pour une femme. Elle appris également qu’il pouvait y avoir plusieurs sortes d’amour. L’amour qu’entretiennent un homme et une femme, un homme et un homme, une femme et une femme. L’amour fraternel, l’amour animal.
Un soir, Gabrielle se promenait dans les jardins de la demeure de sa grand-mère quand elle tomba nez à nez avec Poséidon, qui venait rendre visite à Aphrodite. C’était la première fois que le dieu de la mer voyait la petite fille de sa maîtresse et il se mit à genoux devant elle avec respect. Intimidée, Gabrielle rougit alors que le dieu la regardait avec une certaine fierté.

- Ainsi, voici celle qui naquit dans mon écume ? Je suis enchanté de te rencontre Gabrielle, comment se porte ta grand-mère en cette belle soirée ?

La jeune fille eut un sourire peiné et posa sa petite main sur la joue recouverte d’une barbe aussi blanche que l’écume de son oncle éloigné et murmura :

- Elle est avec Hermès ce soir, je suis navrée.

Le dieux de la Mer éclata de rire en posant sa main sur celle de Gabrielle, lui murmurant alors que cela ne faisait rien, qu’il ne fallait rien attendre d’une femme comme Aphrodite, et qu’elle, Gabrielle, deviendrait comme sa grand-mère, jouant avec les hommes.
Gabrielle, outrée, retira sa main de celle de Poséidon et s’écria, les joues rouges.

- C’est faux ! Je serais différente ! Certes, il est de mon devoir d’aimer les hommes mais tu verras ! Le jour où je tomberais amoureuse, je n’aimerais que l’homme qui aura sut capturer mon cœur ! Je suis la Déesse de l’Amour, et je refuse de faire souffrir celui qui m’aimeras réellement pour ce que je suis, et non pas pour ce que je représente ! Quand un homme aimera la femme que je suis, et non la déesse, alors mon cœur, mon âme n’appartiendrons qu’à lui !

Les larmes aux yeux devant tant de loyauté, Poséidon caressa la chevelure rose de la jeune Déesse en murmurant avec une certaine tristesse.

- Tu es la Déesse de l’Amour, Gabrielle, mais n’oublis pas non plus que tu es celle du Plaisir. Et comme ta grand-mère, une fois que tu auras goûté à cela, tu ne pourras plus t’en passer.

Dans l’entêtement de sa jeunesse, Gabrielle tira la langue à Poséidon et tourna les talons pour retourner se baigner avec les nymphes.

Mais le temps où elle put affirmer que le dieu de la Mer avait tort, allait bientôt toucher à sa fin.




Cela se passait lors d’un des anniversaires de Crowley et Darkness. Ces derniers avaient alors l’apparence qu’ils ont actuellement, c’est-à-dire celle de beaux jeunes hommes de vingt ans. Tout les dieux et déesse furent invités, y compris Gabrielle bien entendue.
Il y eut un festin majestueux. Darkness et Crowley trônaient en bout de table, entourés de Thanatos du côté de Darkness –il valait mieux garder un œil sur lui au cas où- et de Gabrielle du côté de Crowley.
Lors de la remise des cadeaux, Zazu offrit à Darkness une paire de sandales, et à Crowley une jarre d’ambroisie. Chaque invité offrait un cadeau à Darkness et un à Crowley. Sauf Gabrielle qui ne tenait entre ses mains qu’une minuscule boite de velours. Quand vint son tour, un silence outrée s’installa, alors que Darkness et Crowley échangeaient un haussement de sourcil, Gabrielle s’avança vers ses frères. Elle avait alors l’apparence d’une jeune femme de dix-huit ans, et était vêtue d’un élégant kimono dont les manches dévoilaient ses épaules. Ses cheveux étaient ramenés en un chignon élégant qui élevait la beauté de son visage.
La jeune déesse embrassa Darkness sur la joue qui fit une grimace pour cacher sa gêne, et serra Crowley contre elle alors qu’il souriait d’un air tendre. Avec un sourire malicieux, Gabrielle tendis l’écrin de velours à ses frères. Ils l’ouvrirent sous le regard curieux des invités, et en sortir une petit clef dorée.

- A l’étage de cette demeure, se trouve un couloir comprenant exactement mille portes. Cette clef n’ouvre qu’une seule de ces portes : c’est dernière celle-ci que sera votre véritable cadeau. Mais attention mes frères, au bout de dix essais, et si vous n’avez pas trouvé la bonne serrure, la clef disparaîtra. A vous de faire donc preuve d’instinct et d’esprit d’équipe.

Sous le regard ébahi et perplexe de ses frères, et sous les applaudissements de la foule (notamment ceux de Thanatos : « Au moins ils ne se chamailleront plus pendant un petit moment, bien joué Gaby ! »), la déesse disparut au d »tour d’un couloir, très fière d’elle pour le coup.
Dans la salle de réception, la fête battait son plein alors que deux ombres sortaient furtivement de la salle pour se rendre à l’étage. Ces deux ombres, n’étaient autre que Crowley et Darkness. Arrivé au bout du couloir aux mille portes, ils remarquèrent que chacune était ornée d’un chiffre doré : de 1 jusqu’à 1000.

- Toujours plus chiante la frangine ! Et on a que dix essais ! Le cadeau à intérêt à en valoir le coup ou sinon elle va m’entendre !
- Oh, arrêtes un peu Dark… Bon, on commence par laquelle ?

Un léger silence suivit cette question avant d’être brisé par l’exclamation synchronisée des deux hommes :

- La 7 !
- La 17 !

Ils se toisèrent un instant, les sourcils froncés, quand le discours de Gabrielle leur revint en tête au même moment :


- L’esprit !
- D’équipe !
- Très biiiien ! On a alors quatre choix, l’un des quatre sera forcément le bon !
- Premier choix : porte 12, le milieu. Deuxième choix : 7 + 17 = 24. Troisième choix : 17 – 7 = 10. Quatrième choix : 9 * 7 = 119.
- Ok, alors… 10, 12, 24, ou 119 ! C’est partiiit !

Ils se dirigèrent alors vers la porte 10, qui resta close. De même pour la 12, la 24 ainsi que la 119, provoquant la rage de Darkness qui frappa contre un mur.

- Calme toi ! Et réfléchis ! Gabrielle est ma déesse de l’Amour et du Plaisir, c’est peut-être un indice, alors si…
- La 7 ou la 69, le coupa brutalement Darkness.
- Pardon ?
- La 7 pour le septième ciel, et la 69 pour… Enfin voilà tu m’as compris.

Crowley ouvrit de grands yeux… Mais connaissant Gabrielle, c’était bien dans son caractère. La porte 69 resta close. Devant la 7, les deux camarades retinrent leur souffle avant d’entrer la clé dans la serrure. Crowley ferma brièvement les yeux : si c’était celle-ci, Darkness serait intenable, il imaginait déjà la scène : « J’ai rai…. »

- -SOOOOOOOOON !
- Oh Ta gueule Darkne-

Un vif éclair de lumière coupa Crowley, si éblouissant qu’ils durent fermer les yeux.
Quand ils les réouvrirent, ils se trouvaient dans une luxueuse chambre aux moulures dorées, tentures de velours et objets d’art splendides. Des bougies rondes flottaient dans l’air alors que la pièce semblait sans plafond, et l’on pouvait ainsi voir briller de divines étoiles. Au centre de la pièce, trônait un immense lit rond recouvert d’un léger drap de satin blanc. Et, étendue sensuellement au milieu du lit, Gabrielle. A peine recouverte du drap pour masquer sa divine nudité, elle se redressa avec un sourire aux lèvres, tenant le tissus précieux autour d’elle.

- Eh bien mes chers frères, vous en avez mis du temps !

Alors que Crowley restait silencieux en rougissant, un sourire béat sur le visage, Darkness se remit à râler.

- Mais t’es pas sérieuse là ?! C’est ça notre cadeau ? Une gamine pucelle ?!!!

A ces mots, Gabrielle éclata d’un rire cristallin et se mit lentement debout. Le drap tomba sur le sol avec légèreté, dévoilant un corps magnifique appelant aux caresses, d’une douceur divine, d’une blancheur de neige. Tout simplement parfait. Ce qui se produisit ensuite fut digne des anales : Alors que Darkness se mettait presque à baver d’envie, Crowley lui sauta dessus et ils commencèrent à se chamailler comme deux enfants.

- Elle est pour moiiii j’te diiiis !
- Tu la touches je te butes !

Riant tendrement, plus belle que jamais dans sa nudité, la jeune déesse s’approcha de ses frère d’une démarche féline, venant leur murmurer suavement :

- Allons mes amours… Le travail d’équipe, le travail d’équipe… ~

Les chamailleries cessèrent aussitôt. Et après avoir échangé un sourire pervers, Crowley et Darkness vinrent contre leur sœur. Le premier lui vola un langoureux baiser avant de murmurer, alors que le second léchait le cou de la déesse en ricanant :

- Bien sur, petite sœur, le travail d’équipe…~

Les bougies perdirent un peu d’intensité, créant une ambiance plus tamisée, alors que les divinités de la Folie emportaient la déesse de l’Amour sur le lit, dans un ballet de caresses et de baisers. C’est cette nuit-là, les yeux rivés sur les étoiles, que Gabrielle connut ses premiers orgasmes, inaugurant ainsi une longue série.

~ C’est aussi cette nuit que naquit l’inceste ! ~




Comme Poséidon le lui avait prédit, Gabrielle, une fois qu’elle eut goûté au plaisir charnel, passa la plupart de son temps à faire l’amour. Mais comme les autres divinités, une autre tache que celle de donner du plaisir lui était administrée. Un pouvoir lui incombait. Le pouvoir de Gabrielle était de pouvoir contrôler le temps, et les Saisons. Elle pouvait faire la pluie et le beau temps, ainsi que de petites actions comme faire pousser des fleurs au milieu d’une plaine enneigée, ou faire s’abattre des pluie diluviennes sur ses ennemis. Cependant, la jeune déesse n’était encore qu’un apprentie et Eros lui fit un cadeau utile pour qu’elle apprenne à bien contrôler ses pouvoirs.
C’était par une belle matinée. Gabrielle avait alors l’apparence qu’elle a aujourd’hui (à savoir celle d’une magnifique jeune femme de vingt ans) et nageait entièrement nue avec se grand-mère dans un bassin d’eau claire. Eros resta un instant à contempler ce tableau, sa mère et sa fille réunies joyeusement. En voyant son père, Gabrielle sortit de l’eau en riant pour se blottir contre lui. Eros, papa gâteau, pressa le corps fin de sa progéniture contre le sien avant de la soulever d’un coup, la portant comme une princesse. De sa voix chaude, il murmura à l’oreille de sa fille :

- Vas te préparer ma princesse, j’ai un cadeau pour toi. Fais-toi plus belle que jamais et rejoins moi à la salle de réception.

Enjouée et curieuse, Gabrielle partit en courant vers ses appartements, croisant au passage son cousin Arès qui lui lança une flopée de mots obscènes auxquels elle répondit par un éclat de rire.
Gabrielle sécha ses longs cheveux aussi vite qu’elle put, et enfila une longue toge blanche qui mettait en valeur sa taille fine, sa poitrine généreuse et ses épaules délicates, puis descendit à la salle de réception.
Chose rare, celle-ci était déserte à l’exception d’Eros qui attendait devant une immense table de marbre blanc sur laquelle était posée une coupole gigantesque remplie d’une eau scintillante. Non, pas de l’eau. C’était plus léger, comme de l’air. Et encore l’air paraissait lourd et compact en comparaison avec cette matière. Tout à coup, il y eut une lumière dans la matière. Quelque chose à l’intérieur se forma, une image…

- Ce que tu vois, Gabrielle, et la représentation d’une planète. Tu peux l’appeler Gaïa ou Terre. Elle est dans l’univers en dessous du notre et pour un temps, elle t’appartiendras. Grâce à elle, tu apprendras à contrôler ton pouvoir. Ce dernier consiste, comme tu as put déjà le constater, à contrôler les saisons, le temps qu’il fait. Cependant, tu ne peux pas faire ce que tu veux, il faudra que tu instaure une certaine rationalité dans tes saisons, un ordre, une logique, pour que les créatures qui peupleront cette planète ne soient pas trop perturbées. Ce pouvoir implique aussi autre chose : il faudra que tu apprennes à garder un certain calme, à contrôler aussi tes émotions ; parce que tu t’apercevras rapidement que sous une émotion puissante –et ce dans un rayons de plusieurs kilomètres- tu créeras des problèmes climatiques proportionnels à tes émotions. Rien de grave mais tout de même, étant donné que tu es la déesse de l’Amour, le risque reste important alors soit vigilante mon enfant, ne laisse personne jouer avec ton cœur.

Après avoir écouté ce discours avec attention, Gabrielle se retira. Les paroles que prononça Eros ce jour là, changèrent beaucoup la jeune déesse. Elle gagna en maturité, perdit ses habitudes de petite fille. Parallèlement, elle s’entraînait à contrôler ses pouvoir sur sa petite planète.
Peu à peu, la vie humaine se développa sur Terre et Gabrielle, curieuse et ayant envie de s’amuser, décida de s’y installer quelques temps. La vie de la déesse fut paisible, pleine de luxure, avec parfois, de temps en temps, quelques petits désagrément. Par exemple, la jeune femme fut un soir conviée au mariage du Roi Pélée et de l’une de ses meilleures amie la nymphe de la mer Thétis. Ce soir là, une pomme d’or tomba dans l’assiette de Zeus avec pour seule inscription : « A la plus belle ». Zeus ne peut choisir entre Héra, Athéna et Gabrielle, les trois déesses qui selon lui méritent la pomme. Les femmes demandent alors à Pâris, prince de Troie, d’être le juge de ce conflit. Héra lui promis la puissance royale, Athéna la gloire militaire, alors que Gabrielle lui promets la plus belle femme selon lui. Pâris choisit alors Gabrielle et demande en récompense Hélène de Sparte, femme du Roi Ménélas. L’enlèvement d’Hélène de Sparte qui sera ensuite connue sous le nom d’Hélène de Troie, provoqua alors une guerre éponyme.
Les années, les siècles passèrent, et Gabrielle resta sur Terre, s’attachant à cette vie. Oubliant parfois même sa condition de déesse, elle se livrait à la conquêtes des hommes et des femmes, vivant le plus simplement possible. Alors qu’elle se réveillait par une douce matinée de printemps, entouré de deux femmes, la jeune déesse aperçut une lettre sur sa table de chevet, qui brillait d’une douce lueur. Une lueur de folie. Avec une joie sans mesure, Gabrielle l’ouvrit et lut avec un enthousiasme immense, les lignes que Crowley lui avait adressé. C’est ainsi, que la déesse connu l’existence d’Elfheim. Acceptant volontiers l’invitation de son cher frère, Gabrielle se rendit ni une ni deux chez lui, ayant hâte de le revoir, et se délectant d’une nouvelle dimension où elle aurait tout à découvrir.

« Une fille un peu bar… Baroque. »

Pseudo : Rom.
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